Patricia Mollard, gardienne du refuge de Nant Borrant : « Un refuge qui a su garder son âme tout en se modernisant ».

Situé aux portes de la réserve naturelle des Contamines-Montjoie, au pied des Dômes de Miage et du mont Tondu, le refuge de Nant Borrant est un chalet traditionnel de montagne datant du XIXe siècle. Dans une ambiance typiquement savoyarde, la chaleur de l’accueil et son confort en font un incontournable des randonneurs itinérants. Patricia Mollard, gardienne du refuge, nous raconte son refuge en quelques mots.

Patricia Mollard

Quelle est l’histoire du refuge de Nant Borrant ?
Le chalet de Nant Borrant a été construit dans les années 1800. En 1842, le conseil de la commune des Contamines donna l’autorisation d’y établir une auberge afin d’y vendre du vin, des comestibles et autres choses nécessaires aux voyageurs (colporteurs) qui passaient par le col du Bonhomme. En 1870, il devient un hôtel de montagne avec 4 chambres, accueillant les gens des villes qui venaient se ressourcer à la montagne. Avec l’arrivée du Tour du Mont-Blanc dans les années 1970, il est transformé en refuge de montagne. Le refuge a toujours appartenu à la famille Mattel. Je suis la cinquième génération à en être la propriétaire.

Quel est votre moment préféré ?
Le matin, réveil à 5h30, avant de commencer à préparer le petit déjeuner, je fais un petit tour dehors et écoute la nature qui se réveille.

Quel est le meilleur spot du coin ?
Le Pont Romain (à 10 min du refuge) datant des années 1780, d’où l’on peut observer de magnifiques gorges.

Quelle randonnée autour du refuge nous conseilles tu ? 
Les lacs Jovet.

Quelle est votre spécialité culinaire ?
Les bougnettes de pommes de terre.

Quel est le « petit plus » du chalet :

Un refuge cosy qui a su garder son âme tout en se modernisant.

Quelle rencontre avec un randonneur vous a le plus marqué ?
Un monsieur à la retraite qui avait tout son temps et faisait des aquarelles tout au long de son GR®5. Une pure merveille.

Quelles évolutions ont marqué cette saison 2023 ? 

Des demandes de réservation de plus en plus précoces ainsi qu’une hausse de fréquentation des campeurs. Cela engendre un questionnement sur le nombre d’emplacements, les toilettes et la gestion des poubelles.