La grande traversée des Alpes par le GR5 n’est pas considéré comme un itinéraire “à risque”. Voici cependant quelques informations en réponses aux questions les plus fréquentes sur la sécurité sur l’itinéraire et les secours en montagne…
Accidentologie : mythes et réalité de la randonnée à pied
Prévenir les secours : comment s'y prendre ?
Les animaux potentiellement dangereux
Méfiez-vous d’un des plus petits des animaux alpins : les tiques, dont certaines sont porteuses de la borréliose (maladie de Lyme). Inspectez votre corps après la randonnée et enlevez celles que vous trouverez à l’aide d’un tire-tique. Consultez un médecin en cas d’inflammation d’une piqûre. Une tache rouge se développant sur une ancienne piqûre est un des symptômes de la maladie de Lyme.
Les vaches peuvent être impressionnantes si elles se mettent à courir. Ou avoir des réactions agressives si elles se sentent coincées. Gardez aussi vos distances.
Les patous sont ces gros chiens blancs élevés au sein des troupeaux de brebis afin de les protéger des attaques de loups et chiens errants. Ils peuvent devenir agressifs, mais uniquement si vous approchez le troupeau. Faites un large détour, restez calme et ne menacez le chien d’aucune manière. Pour en savoir plus : une bande dessinée et un brochure sur la protection des troupeaux
N’essayez pas d’approcher les animaux sauvages (y compris bouquetins, chamois, marmottes…) à une distance plus proche que ce qui leur semble confortable (réflexe d’éloignement).
Quant aux loups, lynx et autres grands prédateurs emblématiques, ne craignez rien. Le grand naturaliste suisse, Robert Hainard, a passé sa vie à observer les animaux dans leur milieu et recueillir des témoignages à leur sujet. Il n’a trouvé personne pour lui relater une seule attaque de loup. Ces animaux craignent beaucoup trop l’homme pour s’en prendre à lui. Ils sont bien meilleurs chasseurs que nous : ils nous repèrent et nous fuient de très loin. En outre, ils préfèrent la viande des herbivores sauvages…
Seuls deux serpents venimeux sont présents dans les Alpes : les vipères aspic et péliade (Vipera aspis et Vipera berus). Elles sont reconnaissables à leur taille d’abord : 70 cm maximum, mais très souvent moins de 60 cm, alors que les couleuvres peuvent mesurer plus d’1,5 m. Leurs pupilles sont elliptiques et verticales (telles celles d’un chat). Et vous les rencontrerez dans un milieu rocailleux et plutôt sec. Elles aussi n’attaqueront que si elles sont surprises : prenez soin de taper des pieds avant de vous asseoir dans une zone ensoleillée ou rocheuse. Si vous êtes mordu, consultez un médecin dans les heures qui suivent : le danger n’est généralement pas mortel pour les adultes non cardiaques.
Assurances
Il est important d’être bien assuré pour les activités de montagne. Adhérer à un club ou une fédération de sport de montagne vous couvre automatiquement (FFCAM, FFRando, FFME).